En 2008, lorsque le marché de l’immobilier a connu cette chute incroyable, nombre de personnes ont découvert les short sales. Nous sommes soudainement entrés dans une crise économique et financière, et le marché s’est effondré. De nombreuses personnes se sont alors retrouvées dans l’incapacité de payer leur emprunt ou ont perdu l’emploi qui leur permettait de le rembourser. Par la suite, un problème s’est posé : comment faire pour vendre un bien immobilier lorsque l’on a la tête sous l’eau ?

Une short sale entraîne un prix de vente au rabais

Nous parlons de short sale lorsque le « prêteur » donne son accord pour vendre une propriété faisant l’objet d’un emprunt chez lui, sera vendue à un prix plus bas que le montant de l’emprunt. Mais pour que cela arrive, il est indispensable que le prêteur donne son accord. Le propriétaire ne peut évidemment pas faire cela seul. Mais la plupart du temps, s’il apparaît évident que l’emprunteur ne peut plus rembourser son crédit, qu’il n’a pas assez d’argent pour cela, le prêteur acceptera de vendre la propriété en « short sale ».
Le risque pour l’emprunteur est alors de voir son credit score (indice représentant le potentiel de remboursement de crédits d’une personne) fortement endommagé. En revanche, sur un credit report, cela ne reste pas aussi longtemps qu’une saisie. Il est ainsi préférable d’arriver à une situation de short sale, qu’à une « foreclosure » (saisie).

Quels risques pour l’acheteur ?

Si une short sale apparaît comme une bonne opportunité pour un acheteur, elle comporte toutefois quelques risques. Par exemple, acheter en short sale prendra toujours plus de temps qu’un achat immobilier traditionnel. Ceci parce qu’il faut attendre que le prêteur approuve le prix de vente au rabais, ainsi que d’autres éléments comme le montant que l’emprunteur devra toujours après la vente. Car oui, ce dernier, après une short sale, n’est pas exempt de tout remboursement. Ainsi, si l’emprunteur ne peut plus assumer la moindre dette, la vente en short sale peut tout simplement être annulée.
Signalons également que les propriétés vendues en short sales sont des propriétés « as-is » (voir notre article ici sur la signification de « as-is » dans l’immobilier US). Cela signifie donc qu’il n’y a aucune garantie sur l’état de la propriété. Si celle-ci nécessite des réparations, elles seront à la charge de l’acheteur.

 Intéressé par l’achat d’une propriété en short sale ? Demandez à rencontrer/parler avec un agent immobilier.

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