Beaucoup de questions tournent autour du fait que l’économie américaine reprend ses forces à la suite de la pandémie. Après la crise des Subprimes en 2008, le pays a dû faire face à un second ennemi : le Coronavirus. Il est évident que le marché américain, comme la plupart des économies mondiales, est ressorti blessé de cette période noire. L’immobilier n’en a pas été épargné malheureusement. Aujourd’hui, les chiffres remontent et la lumière revient peu à peu sur le secteur de l’achat immobilier. Mais que sait-on vraiment de ce relèvement ? Quel a été le réel impact de la crise immobilière de 2020 ? Dans cet article, nous faisons le point sur les mouvements financiers et le retour du marché de l’immobilier dans le monde !

Retour sur le marché après la crise immobilière en 2020 !

Pendant plus d’une année de confinement, le monde entier a été mis sur pause. Les entreprises, les transports, les constructions, les évènements, pas un seul secteur n’a été épargné par cette crise sanitaire.

Par conséquent, le PIB mondial a chuté de près de 4,2%.

Les ventes immobilières ont également été touchées par cette urgence sanitaire. Dans de nombreux pays, beaucoup de ménages ont perdu leur emploi, réduisant ainsi considérablement les sources de revenus des populations. Pas de possibilité de paiement, pas de crédit, l’immobilier a littéralement été frappé lors de cette période sombre.

Aujourd’hui, les chiffres remontent et les achats reprennent. En France par exemple, selon les chiffres rapportés par le site Seloger.com, “on constate que l’activité est en augmentation de près de 68 %”. Et cela est notamment dû à l’allègement des conditions de prêts et de crédits dans la plupart des banques mondiales. La plupart des taux ont baissé et les durées de remboursement ont été prolongées incitant ainsi toujours plus à emprunter.

Mais les conséquences restent présentes. Dans cet article, voyons ensemble comment se porte l’évolution du niveau des ventes et du secteur dans le monde entier.

Comment se comporte l’immobilier aujourd’hui ?

Depuis, les rapports démontrent des informations différentes sur les ventes immobilières précédant la période sanitaire. Elles se distinguent tant dans les décisions d’achat des ménages que dans les capacités économiques.

Les tendances d’achat sont différentes depuis la COVID-19

tendances d'achat dans l'immobilier

Le coronavirus a réussi à convaincre beaucoup d’acheteurs de se tourner vers des maisons. Après des mois de confinement passés dans un appartement, les budgets ont servi à viser des espaces plus grands. Un meilleur cadre de vie est désormais mis en avant.

Les attentes sont donc bien différentes depuis cette période sombre. La nouvelle tendance professionnelle a aussi influencé les choix d’une grande partie de la population : le télétravail.

Aujourd’hui, plus que jamais, la priorité est laissée à un espace pouvant faire lieu de travail et de repos. Le confort de vie et le bien-être ont été ajoutés à la liste des choix pour un bien immobilier. En revanche, ce qui n’est plus une contrainte avec ce nouveau système, c’est la restriction géographique. Beaucoup préféraient choisir un bien immobilier en fonction de leur lieu de travail. Désormais, le travail à la maison offre de nouvelles possibilités.

Le problème, c’est que dans certains pays, cette tendance va amener à se diriger vers des lieux éloignés des centres-villes, ou des grandes villes. Là où l’espoir d’obtenir une maison est plus grand.

L’offre et la demande se sont éloignées

Aux États-Unis, le marché immobilier américain a gagné près de 10% et voire même dans certaines villes près de 25%. Il semblerait que la solvabilité est de plus en plus élevée aux USA. Certains investisseurs sont donc capables de miser au-delà du prix indiqué sur l’annonce.

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Cependant, il y a un écart important qui s’est creusé entre l’offre et la demande. Pour l’offre, il y a eu beaucoup de retardements de mise en vente des biens. De plus, un secteur très précis, celui des maisons, a vu son nombre de ventes multiplié ces derniers mois. Les livraisons et les constructions n’étant pas à la hauteur, l’offre est considérablement réduite.

D’un autre côté, le télétravail a boosté l’envie de quitter un appartement pour aller vivre dans des maisons en banlieues ou en campagne. Les deux facteurs étant énormément sollicités, l’écart entre l’offre et la demande s’est agrandi.

Moins de biens disponibles sur le marché : les logements anciens en vogue

Old house with blue door and windows

Si l’on prend en compte les deux précédentes nouveautés provoquées par la COVID-19, le marché de l’immobilier a été fortement impacté dans les produits dont il dispose. Les maisons en banlieue étant très sollicitées, leur nombre n’est cependant pas en augmentation.

En France par exemple, le taux de maisons individuelles n’est que de 40% dans les grandes agglomérations. D’un autre côté, il est de 94% dans les communes rurales.

C’est donc pour cela que certains propriétaires ont décidé de faire un crédit pour un autre type de bien. En plus de partir vers la province, il y a également une tendance vers le logement ancien qui se démarque. En France, l’INSEE rapporte que “Au deuxième trimestre 2021, les prix des logements anciens en province augmentent de +2,1 %, après +1,5 % au premier trimestre et +2,4 % au quatrième trimestre 2020”.

Aux États-Unis, la vente est également tournée vers les logements anciens. En effet, selon le rapport du mois de novembre de la National Association of Realtors, “Les ventes de maisons existantes ont augmenté en octobre, marquant deux mois consécutifs de croissance”. Par rapport à l’année dernière, le prix médian des maisons existantes a augmenté de 13,1%.

Les prix de l’immobilier en hausse dans le monde

Depuis que la période de crise sanitaire s’est allégée, “La croissance annuelle des prix de l’immobilier a atteint 9,4 % dans le groupe des pays riches de l’OCDE au premier trimestre 2021, soit la plus forte hausse depuis trente ans”.

À Paris, les mouvements des français vers l’extérieur de la capitale et les acheteurs étrangers étant de moins en moins présents, la hausse des prix s’est donc ralentie. Elle est même en baisse.

Comme l’indiquent les chiffres reportés par l’INSEE dans son rapport du deuxième trimestre 2021, “À Paris, pour le deuxième trimestre consécutif, les prix des appartements sont en baisse : –0,6 % entre le premier et le deuxième trimestre 2021, après –1,1 % au trimestre précédent”.

Alors que le prix des maisons ne cesse d’augmenter. “Comme au premier trimestre 2021, la hausse des prix des maisons (+7,1 % sur l’année au deuxième trimestre) est légèrement plus forte que celle des appartements, ce qui ne s’était pas produit depuis 2018”.

Aux États-Unis, le mouvement est le même. Comme l’explique la CNBC, “Pendant la pandémie, les prix des maisons ont grimpé à un rythme record. Le prix médian d’une maison existante a atteint plus de 363 000 $ en juin 2021, une augmentation de 23,4 % d’une année à l’autre”.

C’est notamment en raison de l’accessibilité à l’emprunt qui a été accélérée. Les taux d’intérêt ont atteint des records aujourd’hui.

Comment va évoluer le marché de l’immobilier ?

Wooden house in a supermarket trolley and red arrow up

Les prédictions se multiplient au sujet de l’avenir de l’immobilier mondial suite à la crise immobilière de 2020.

Même si, comme l’indique le rapport sur les perspectives économique de l’OCDE, “les secteurs durement touchés sont l’énergie, le transport, les services aux consommateurs et l’immobilier”, cela faisait plusieurs années que les prix de l’immobilier n’avaient pas autant augmenté.

Quelques risques restent à surveiller

En Chine notamment, il y a une forte bulle immobilière. Elle montre de nombreux risques qui peuvent avoir des conséquences extérieures sur le long terme. Comme l’indique ce rapport, “La dégradation de la solidité financière de quelques-uns des plus grands promoteurs immobiliers chinois entraîne des risques pour les intermédiaires financiers, y compris les intermédiaires étrangers, qui prendraient de l’ampleur si la crise dans le secteur s’aggravait et aboutissait à des défauts de paiement et à un repli brutal des prix immobiliers”.

S’il y a une flambée des prix, c’est aussi parce que le pays est face à une pénurie de matières premières. De grands promoteurs immobiliers tels que Evergrande, Fantasia ou encore Sinic “sont dans l’incapacité de payer les échéances de leurs dettes”. Les États-Unis sont également face à cette situation car l’offre de logement reste très faible.

Pour cause, le prix des matières premières reste très élevé et la main-d’œuvre disponible est en baisse. Le fait que l’offre soit inférieure à la demande confirme bien qu’il n’y aura pas de baisse des prix de l’immobilier avant un certain moment. Cependant, les indicateurs restent tout de même différents que lors de la crise des Subprimes. À cette période, il était question d’une offre élevée.

Le pouvoir d’achat immobilier est en hausse malgré la crise immobilière de 2020 !

Woman holding in hands wallet with euro money

Dans le monde entier, les emprunts se multiplient. Dans plusieurs pays, les crédits immobiliers sont de plus en plus nombreux. C’est notamment le cas de la Chine ou même de l’Australie qui enregistre “un record absolu de demandes de crédits immobiliers”.

En France, “Au deuxième trimestre 2021, le volume annuel de transactions augmente à nouveau. En juin, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 1 155 000, après 1 080 000 fin mars. Il s’agit du troisième trimestre consécutif de hausse. (…) Si l’on rapporte ce nombre de transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1 % par an, la proportion de ventes dépasse depuis 2019 le niveau élevé observé au début des années 2000”.

Comme le résume le dernier rapport de la National Association of Realtors, “Le marché du logement semble retrouver un second souffle”. En effet, les ventes de biens reprennent et augmentent chaque semaine. Malgré la crise immobilière de 2020, l’économie a tout de même présenté des chiffres qui n’étaient pas envisageables avant des années.

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